Claude-Jean Philippe est un écrivain, réalisateur et producteur de télévision, né le 20 avril 1933 à Tanger (Maroc) et mort le 11 septembre 2016 à Paris 15e.
Il a été essayiste et diariste, auteur de livres sur le cinéma, auteur de nombreux documentaires de télévision, ainsi qu'homme de radio. Il est également, à l'occasion, scénariste ou acteur.
Claude-Jean Philippe naît en 1933, sous le nom de Claude Lucien Nahon, dans une famille d'instituteurs à Tanger au Maroc, alors dans une zone internationale à statut spécial, tandis que l’Algérie proche est un département français, et que le Maroc — qui enclave Tanger — est partagé entre un protectorat français et un protectorat espagnol. Le jeune Claude Nahon est déchu de la nationalité française en 1940, laquelle avait été accordée aux Juifs d'Algérie en vertu du décret Crémieux: il ne peut plus fréquenter l'école communale car il est Juif. Après la Libération, il entre dans le centre d'expression et théâtre La Baraque de Casablanca, alors...
Claude-Jean Philippe est un écrivain, réalisateur et producteur de télévision, né le 20 avril 1933 à Tanger (Maroc) et mort le 11 septembre 2016 à Paris 15e.
Il a été essayiste et diariste, auteur de livres sur le cinéma, auteur de nombreux documentaires de télévision, ainsi qu'homme de radio. Il est également, à l'occasion, scénariste ou acteur.
Claude-Jean Philippe naît en 1933, sous le nom de Claude Lucien Nahon, dans une famille d'instituteurs à Tanger au Maroc, alors dans une zone internationale à statut spécial, tandis que l’Algérie proche est un département français, et que le Maroc — qui enclave Tanger — est partagé entre un protectorat français et un protectorat espagnol. Le jeune Claude Nahon est déchu de la nationalité française en 1940, laquelle avait été accordée aux Juifs d'Algérie en vertu du décret Crémieux: il ne peut plus fréquenter l'école communale car il est Juif. Après la Libération, il entre dans le centre d'expression et théâtre La Baraque de Casablanca, alors dirigé par André Voisin.
Il arrive à Paris en 1954. Il entre au lycée Voltaire (où il fait la connaissance de Danièle Huillet et Jean-Marie Straub, dont il restera l'ami) dans la classe préparatoire à l'IDHEC qu'il intègre en 1955. En mai 1957, il rédige un article consacré au film récemment sorti, Les Sorcières de Salem, avec les initiales «C.N.». Son nom, Claude Nahon, apparaît en juillet suivant sous la critique du film La Revanche de Robin des Bois.
Il est engagé au service «cinéma» de la télévision française, chargé de visionner des films et de leur donner un jour et une heure de diffusion, mais regrette alors de ne pas pouvoir diffuser les films étrangers en version originale, ce qui amènera à la création du Ciné-club.
Il quitte la télévision en 1970 pour produire des émissions de portraits et écrire le feuilleton télévisé La Brigade des maléfices.
Sur décision de Pierre Sabbagh, qui le prévient trois jours avant la première émission, il est engagé pour présenter le Ciné-club, le vendredi soir sur Antenne 2 puis France 2, de 1971 à 1994, soit environ mille films dont il donne une brève présentation, pendant une quinzaine d'années, à la fin de l'émission Apostrophes de Bernard Pivot.
En 1976, il crée sur France Culture l'émission hebdomadaire Le Cinéma des cinéastes, à laquelle succède, en 1985, Microfilms de Serge Daney.
À partir du vendredi 18 mars 1979, Claude-Jean Philippe propose Ciné-Club Junior dans l'émission Récré A2. Il viendra pendant six semaines parler aux enfants du cinéma américain et notamment d'Harold Lloyd dont les courts métrages ont été réunis en une série d'épisodes de vingt-deux minutes.
Il anime, à partir de la fin des années 1980, un ciné-club le dimanche à 11 h du matin au cinéma L'Arlequin, dans le 6e arrondissement de Paris. Il y partage son amour du cinéma, ses coups de cœur et ses connaissances cinématographiques.
Source: Article "Claude-Jean Philippe" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.